Prise en charge de la grossesse par la carpimko

Grossesse et carpimko

Publié le : 19 avril 20216 mins de lecture

Le congé maternité d’une infirmière libérale est depuis 2006 de 16 semaines. Ce n’est pas un luxe. L’infirmière libérale ou l’auxiliaire médical dépend automatiquement du régime d’assurance maladie des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés PAMC.

Nous allons aborder l’ensemble des postes d’indemnisation au titre du congé maternité. Mais avant de traiter la question du revenu, voyons déjà quels sont les actes remboursés pendant la durée de la maternité.

Les actes remboursés dans le cadre de la maternité

Les frais médicaux représentent le premier indicateur de la grossesse. Le suivi médical est important tout au long de la grossesse à la fois pour le fœtus que pour la future Maman. Le suivi médical impose un certain nombre d’actes remboursés en totalité soit à 100%. une question s’impose à ce stade, quels examens, quelle fréquence?

  • Les échographies : C’est peut être l’acte médical qui apporte le plus de bonheur car c’est la découverte de la vie. Que l’on souhaite connaître le sexe ou non, la seule vue d’un être vivant est une image gravée à jamais. Revenons à nos moutons. Les échographies sont au nombre de trois (3), la première au 3e mois, puis au 5e mois et enfin au 8e mois.
  • Les examens médicaux obligatoires : A partir du 3e mois jusqu’à l’accouchement au rythme d’un examen par mois soit 7 au total.
  • Les frais médicaux à partir du 6e mois
  • On s’approche du terme alors on peut y introduire les séances de préparation à l’accouchement dispensées par les Sages-Femmes. Au nombre de huit (8), elle permettent de se mettre en situation d’accouchement mais aussi de le ver les appréhension post-accouchement.
  • Et enfin les frais et honoraires d’accouchement.

Le suivi médical est une priorité pour qu’une grossesse puisse se passer dans les meilleures conditions mais aussi pour détecter des grossesses difficiles dites pathologiques.

Bon maintenant la future Maman souhaite savoir comment elle va pouvoir maintenir son niveau de vie pendant la durée de la grossesse alors même qu’elle arrête son activité libérale.

Il est tout aussi important pour le confort de la Mère de ne pas être en situation économique difficile. C’est une source de stress qui souvent conduit la Maman à repousser son congé maternité ou alors à ne pas tenir compte de son état de santé au motif qu’il faut qu’elle continue son activité. Ce constat est dramatique.

A quoi à droit l’infirmière libérale ou l’auxiliaire médical affiliée à la carpimko?

L’indemnisation du congé maternité

L’indemnisation du congé maternité est composée de deux postes d’indemnités. La première est :

L’allocation forfaitaire de repose maternel.

Cette indemnité repose sur le principe que la Mère doit lever le pied pour s’occuper d’elle même mais aussi d’être à l’écoute de son corps et de l’enfant.

Cette allocation est de 3 311 € en 2018. Cette indemnité forfaitaire est réglée en deux fois. La première partie soit 50% à la fin du 7e mois. La seconde partie après l’accouchement.

Indemnité journalière forfaitaire. 

D’un montant de 54.43 € l’indemnité journalière forfaitaire représente peu ou prou un revenu de  1 632 € par mois en 2018.

Le constat est amère ci l’on regarde le niveau de prestation versée pendant la durée du congé maternité. La grossesse devient donc un projet qu’il faut pouvoir financer et donc prévoir à l’avance. Reste que l’indemnisation par le régime obligatoire Maladie et prévoyance ne prend pas en charge les frais professionnels issus de l’activité libérale. il est donc tout aussi nécessaire de les ajouter à la perte économique de revenu. Lorsque ‘l’on sait que les frais professionnels sont de même grandeur que la perte de revenu, le bilan financier est lourd.

Dernier point et non des moindres, la prise en charge de la grossesse pathologique. Ce dernier point est une question importante et même un stress permanent pour la femme enceinte. Car en dehors du congé maternité peu de chose sont prévues pour indemniser une grossesse difficile nécessitant un arrêt de travail hors période indemnisée.

Le traitement de la grossesse pathologique

Dans ce contexte, l’assurée enceinte pourra alors bénéficier de l’allocation forfaitaire sur une durée de deux (2) semaines supplémentaires. C’est bien maigre en terme de durée sachant qu’un état pathologique peut intervenir en début de grossesse et contraindre à l’arrêt l’infirmière libérale.

Si vous ne pouvez pas agir sur le montant perçu pendant le congé légal, vous pouvez agir sur la mise en incapacité suite à une grossesse pathologique. Comment me direz-vous? Simplement en faisant jouer votre contrat de prévoyance. Car la grossesse pathologique médicalement attestée est une incapacité temporaire de travailler. A ce titre elle doit être indemnisée par votre contrat de prévoyance Madelin. Un conseil, vérifiez l’éligibilité de votre contrat aux cas de grossesse pathologique. Certains contrats exclus ces pathologies de toute indemnisation. Mais si votre contrat le prendre en charge vous bénéficierez sur cette période d’un maintien de votre revenu d’activité. C’est du stress en moins et la certitude de ne pas poursuivre votre activité alors que vote état de santé nécessite un arrêt obligatoire.

Vous en savez plus maintenant.

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